Jeux Olympiques Paris 2024 : Défis énergétiques et écologiques

Jeux Olympiques 2024 à Paris : l’opportunité pour la France d’accélérer sa transition énergétique et de sensibiliser en masse.







 Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont non seulement un événement sportif spectaculaire, mais également l’opportunité pour la France d’accélérer sa transition énergétique. Le Comité d’organisation s’est lancé le défis ambitieux d’organiser un événement d’envergure avec comme lignes directrices “la sobriété, l’innovation et l’audace”. Une promesse d’engagements inédits pour le climat a été faite par le site officiel des Jeux. La France a décidé de profiter de cet événement mondial pour afficher sa volonté d’engager activement sa transition énergétique, le tout en sensibilisant le monde entier à en faire de-même. De nombreuses mesures inédites ont été prises lors de l’organisation des Jeux Olympiques 2024 afin d’atteindre l’objectif d’organiser un événement de façon plus responsable. Ventec Énergie vous explique quels sont ces objectifs et quelles mesures ont été prises.

Moins d’émissions de CO2

Le premier engagement de la France lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 est de réduire les émissions de CO2. En 2021, lors des discussions à propos de l’événement mondial et de son impact environnemental, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques (COJO) avait annoncé un impact environnemental positif. Cet impact positif se traduisait par une absorption de CO2 supérieure à l’émission de CO2. Le COJO espérait une neutralité carbone pour cette édition des Jeux Olympiques. Toutefois, depuis 2023, cet objectif a été revu à la baisse en optant pour un objectif plus raisonnable de compensation carbone. L’objectif étant de diminuer par 2 les émissions par rapport aux éditions précédentes de 2012 (Londres) et 2016 (Rio). Ces deux éditions affichaient une émission de 3,5 millions de tonnes de CO2 en moyenne. Pour Paris 2024, l’objectif est donc de ne pas franchir le seuil des 1,58 millions de tonnes de CO2 émis

Pour vous permettre de vous rendre compte de ces statistiques, un Français émet en moyenne 8 tonnes de CO2 par an (estimation basée sur l’année 2022). Les Jeux Olympiques 2024 devrait donc émettre en l’espace de 3 semaines autant de CO2 que 200 000 Français émettent en 1 an. 

Ces constats font froid dans le dos, d’autant plus avec le contexte environnemental actuel qui ne cesse de s’aggraver. Toutefois, la France a le mérite de vouloir mettre en place de nombreuses mesures pour diminuer ses émissions de CO2 lors des Jeux Olympiques. L’objectif de réduire de moitié l’émission de CO2 est saluable, en espérant que l’objectif soit atteint une fois l’événement terminé. 

Utiliser des infrastructures déjà existantes et plus durables

L’un des plus gros problèmes qu’engendre l’organisation des Jeux Olympique est la construction de bâtiments pour accueillir les épreuves qui se retrouvent abandonnés une fois l’événement cloturé. Sachant que la construction de bâtiments additionnée à leur consommation d’énergie représente une très grande quantité d’émissions de gaz à effet de serre.  

Pour pallier ce problème, le COJO a souhaité utiliser le plus possible des infrastructures sportives déjà existantes pour réduire le nombre de constructions. Ainsi, 95% des infrastructures qui accueillent les épreuves sportives sont des infrastructures déjà existantes ou sont temporaires. Il s’agit-là d’un grand pas en avant lorsqu’on a conscience du nombre de bâtiments olympiques et sportifs construits puis abandonnés dès lors que les événements sont terminés. 

Pour combler les besoins restants en termes d’infrastructures adaptées pour les épreuves et les athlètes, le COJO a misé sur des bâtiments plus durables : conceptions en bois et/ou béton bas carbone, isolations avec des matériaux biosourcés. A noter que 40% des nouveaux ouvrages seront par la suite utilisés en tant que logements sociaux. 

Le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques a également œuvré pour rendre le village des athlètes beaucoup plus durable et éco-responsable. Construit en Seine-Saint-Denis, le village offre une économie de 30% d’émissions carbones par rapport aux constructions classiques. 

Un choix a d’ailleurs fait beaucoup parlé : celui de ne pas installer de climatisation. Certaines fédérations sportives étaient assez réticentes à cette idée, ayant peur que les athlètes ne puissent pas bien récupérer et soient dans un inconfort thermique. Toutefois, le COJO rassure : le village a été conçu pour lutter contre les îlots de chaleur. Il dispose également d’installations pour récupérer l’eau, et est favorable à la biodiversité. Sans oublier que le village utilise la géothermie pour alimenter le réseau de chauffage et de climatisation. Il s’agit donc d’équipements beaucoup plus responsables. Néanmoins, la crainte des fédérations, souhaitant amener leurs propres équipements de climatisation, a remis en cause cette volonté d’absence de climatisation. Ainsi, près de 2.500 équipements de climatisation ont ainsi été commandés auprès du comité d’organisation des jeux. 

D’autant plus que le COJO a pour projet de transformer ce village, une fois les jeux terminés, en un écoquartier pouvant accueillir jusqu’à 12 000 personnes. 

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Les énergies renouvelables et plus respectueuses au premier plan

Une autre volonté de la part du COJO, celle de mettre en avant l’utilisation des énergies renouvelables lors de l’événement. Ainsi, l’électricité utilisée sur les différents sites olympique est majoritairement éolienne et solaire. 

Dans un premier temps, le comité souhaitait nouer un partenariat avec Total. Finalement, c’est avec EDF qu’a décidé de travailler le COJO. Utilisant majoritairement l’énergie nucléaire, EDF a eu la mission de décliner cette énergie pour prôner l’utilisation d’une énergie plus propre et 100% renouvelable. EDF a annoncé sur son site, avant le lancement des jeux : “EDF fournira pour l’ensemble des sites et infrastructures des Jeux de Paris 2024 des garanties d’origine certifiant qu’une quantité d’électricité d’origine renouvelable équivalente à leur consommation a bien été injectée sur le réseau électrique, depuis 8 parcs de production (6 éoliens et 2 solaires) du groupe EDF situés en France.”

Toujours dans cette volonté de mettre en premier plan des énergies plus respectueuses de l’environnement, le COJO a totalement innové l’allumage de la vasque olympique. En effet, vous n’avez pas pu passer à côté : la vasque olympique n’a pas été officiellement enflammée. Il s’agit en réalité d’un système de lumière projeté sur un nuage d’eau qui éclaire la vasque. Plus précisément, la vasque olympique est composée d’un nuage d’eau qui est éclairé par des projecteurs à ampoules LED (beaucoup plus écologiques que des ampoules classiques). Cette effet de projection donne l’illusion de flammes, sans combustion. Cette installation est 100% électrique. En n’utilisant aucun combustible, elle est beaucoup plus sobre en énergie qu’une flamme traditionnelle

Cette décision marque un tournant très important dans l’organisation des Jeux Olympiques. Au-delà de l’aspect sportif et toutes les valeurs qu’il dégage, il y a aussi une grande volonté à partager des valeurs tournées vers le monde de demain. La France a souhaité profiter de cet événement de taille pour montrer qu’elle a officiellement lancé sa transition énergétique. Le COJO souhaite également faire passer un message de sensibilisation et espère convaincre au reste du monde qu’il est primordial de donner plus d’importance aux énergies renouvelables et propres. L’objectif étant de sensibiliser le monde entier sur l’urgence climatique et le besoin absolu que tous les pays enclenchent leur transition énergétique. 

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Une mobilité plus durable

De nombreuses mesures ont également été déployées pour rendre la mobilité à Paris plus durable et responsable. L’ensemble des sites sportifs sont accessibles en transport en commun pour réduire l’utilisation des voitures qui engendrent des bouchons, des nuisances sonores, visuelles et une forte pollution. D’ailleurs, ces transports en commun sont pour la plupart électriques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Toujours dans l’optique de favoriser l’électricité, de nombreuses bornes de recharge ont été installées pour faciliter le déplacement des voitures électriques. 415 km de pistes cyclables ont été mises en place pour permettre aux spectateurs de rejoindre les épreuves plus facilement et rapidement avec leur vélo. Pour les Personnes à Mobilité Réduite, des taxis verts (hybrides et électriques) sont mis à disposition. 

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Une mobilisation de grande envergure

La France souhaite, à travers les Jeux Olympiques de Paris 2024, se positionner en tant que leader mondial dans la durabilité des grands événements. Alors que le monde entier s’intéresse à cet événement, la France en profite pour montrer au grand jour sa volonté d’agir pour l’environnement et pour le monde de demain. Le pays souhaite également montrer le bon exemple, en espérant que ses nombreuses initiatives en matière de transport, de construction, de préservation de l’environnement et de réduire de l’empreinte carbone, sensibiliseront les autres pays à la cause du devenir de notre planète. Les jeux Olympiques de Paris ont pour objectif de prouver qu’il est possible d’organiser des événements de grande envergure tout en faisant attention à son impact environnemental. 

Auprès du territoire

L’ensemble du pays a été sensibilisé et mobilisé à la cause de l’impact environnemental des Jeux Olympiques. De cette façon, toutes les parties prenantes à l’événement (associations, collectivités locales, villes participantes…) ont reçu de nombreuses indications. D’ailleurs, Paris 2024 a créé un guide pratique pour aider les organisateurs de ces rencontres à adopter des pratiques durables.

Auprès du grand public

Pour toucher le grand public, l’organisation des Jeux Olympiques a lancé un appel à projets “Impact 2024”, qui a permis de sélectionner des initiatives portées par des associations locales. Sont nés alors des projets comme Zéro Mégot ou Cleen My Calanques permettant de sensibiliser un grand nombre de personne aux causes de la pollution et de la préservation de l’environnement. 

Auprès des organisateurs d’événements sportifs

L’un des objectifs principaux est qu’après les Jeux Olympiques 2024, le monde sportif change et évolue pour réduire son impact environnemental. Le COJO espère que les acteurs majeurs du sport se rendront compte qu’il est possible de mettre en place de nombreuses initiatives pour le bon devenir de la planète.

Auprès des athlètes 

Le COJO souhaite également sensibiliser les athlètes. En effet, le milieu sportif de haut niveau est également impliqué dans la détérioration de l’environnement. Notamment avec l’utilisation abusive de l’avion pour les déplacements. D’autant plus que les sportifs sont de plus en plus suivis par le grand public. Alors s’ils peuvent prendre la parole et montrer le bon exemple, cela permettra de montrer qu’on peut associer performance et respect de l’environnement.

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