Le confort thermique influence également notre humeur. Et ce, de manière bien plus forte qu’on ne l’imagine. On le ressent intuitivement : il est difficile d’être de bonne humeur lorsqu’on a trop chaud, trop froid ou que l’air est étouffant. Mais ce lien est aussi scientifiquement prouvé : la température ambiante agit sur notre système nerveux, notre équilibre hormonal, et nos interactions sociales.

Quand notre corps doit lutter pour maintenir sa température interne idéale (aux alentours des 37°C) il doit produire du cortisol qui est l’hormone du stress. C’est pour cette raison qu’en cas d’inconfort thermique on peut rapidement devenir plus irritable, perdre la gestion de nos émotions et se sentir frustrés ou fatigués mentalement. 

Dans le cas où il fait trop chaud (au dessus de 26°C) les disputes sont plus probables à cause de l’augmentation de l’impatience, de la gêne, de l’agacement et parfois même de l’agressivité selon Doctissimo.

“Les variations de température ont un impact sur notre personnalité, nos émotions et la façon dont on les gère. La chaleur est souvent bien plus subie que le froid : le corps dépense beaucoup d’énergie pour se rafraîchir. Résultat : en cas de forte chaleur, nous sommes fatigués, le sommeil est haché et les tâches quotidiennes semblent plus difficiles à réaliser”, confie le Dr Sabrina Phillipe, psychologue.

Dans le cas inverse, quand il fait trop froid, vous êtes plus enclin à ressentir une fatigue émotionnelle. Selon le Laboratoire Lescuyer, des troubles de l’humeur peuvent être constatés chez des personnes particulièrement sensibles aux dépressions saisonnières : irritabilité, manque d’envie, blues… On suppose également que la sensation de ne pas réussir à se réchauffer nourrit un sentiment d’insécurité.